LA RUBRIQUE CATHERINE

La vraie liberté est ailleurs. Elle n’est pas dans la vengeance, ni dans la rancœur… Elle est dans cette parole qui bouscule : « Aimez vos ennemis ». La haine fait du bruit, la peur nous enferme, mais ce sont des mensonges. Ils promettent de nous protéger, mais ils nous enchaînent. Ils promettent de nous rendre forts, mais ils nous vident de l’intérieur. Aimer son ennemi, ce n’est pas être faible. C’est refuser d’être prisonnier. C’est choisir la paix plutôt que le poison. C’est laisser Dieu guérir ce que la colère ne pourra jamais réparer. La liberté véritable commence quand le cœur ne répond plus à la haine, mais à l’amour. Cathy Ndo

La cupidité... C’est ce désir qui s’infiltre doucement, qui commence par un simple « encore un peu », et qui finit par dévorer tout le cœur. Elle ne se contente jamais. Elle veut toujours plus : plus d’argent, plus de pouvoir, plus de contrôle, au point d’oublier l’essentiel : la paix, la gratitude, la simplicité. Elle marche dans nos rues comme une reine sans couronne, Talons qui claquent, parfums qui mentent, sourires qui trompent. Elle promet le confort, elle murmure le luxe, Et beaucoup courent vers elle comme si leurs vies en dépendaient. La cupidité n’a plus honte. Elle s’affiche en Gucci, en Dior, en logos trop brillants, Elle danse sur nos écrans, Elle s’invite dans nos conversations, Elle offre des rêves emballés dans de belles boîtes… Mais à l’intérieur, ce n’est que vide, Un grand vide qui dévore ce qu’on est vraiment. Alors on se met à courir, Encore… encore… encore… Toujours plus haut, toujours plus cher, Toujours plus loin de l’essentiel. On cherche l’avoir… Et on oublie ...

Tu règnes dans nos vies, Dans nos douleurs, nos joies, nos mémoires. Tu règnes dans la vie de nos enfants, Leur pas, leurs rêves, leurs élans. Tu règnes dans nos maisons, nos affaires, Même quand le vent veut tout défaire. Tu règnes dans nos luttes, nos combats, Et ta paix dépasse nos lois. Tu règnes dans le monde, Quand les puissants croient tout dominer. Car tôt ou tard, chaque genou ploie, Et reconnaît ta sainte voie. Quand un “grand” tombe, il cherche ta main, Car nul ne règne sans ton dessein. Même les rois cherchent ton regard, Toi, le seul vrai pouvoir, rare et pur comme l’espoir. Tu règnes dans les marabouts, Tu règnes parmi les féticheurs. Ils savent bien, au fond d’eux tous, Que ton nom seul sème la frayeur. Tu règnes même dans les cercles sombres, Où ton éclat dissipe les ombres. Nul lieu, nul cœur n’échappe à toi, Car tu règnes, Jésus, Roi des rois. Hier, aujourd’hui, pour l’éternité. Cathy Ndo    

Dans un monde où tout s’achète, même les consciences vacillent. Et chaque jour, on voit grandir ce triste théâtre où l’intérêt prend la place de Dieu… Un jour, j’ai assisté à une réunion. Le président sans honte déclarait : « Laissez-le faire du désordre, il a la plus grande épargne. » À cet instant, j’ai compris : On n’était plus dans une réunion… On était dans un marché où la justice se vend au plus offrant. J’ai vu un ami humilier son amie, non pas parce qu’elle avait tort, mais parce qu’il devait protéger celui qui paie ses factures. Il a sacrifié la vérité pour un avantage, il a piétiné la dignité pour un simple soutien. Ce jour-là, ce n’est pas elle qui a été rabaissée… c’est lui. L’homme perd son identité dès qu’il plie devant l’intérêt. Il perd ses repères dès qu’il adore ses avantages. Il perd sa dignité dès qu’il renie la vérité pour sauver sa peau. Parce que quand Dieu n’est plus au centre, tout devient négociable : la justice, la loyauté, le respect, l’amour. On ferme les y...

Le monde s’éteint peu à peu… Les cœurs se refroidissent, les regards deviennent méfiants, et les gens vivent côte à côte sans vraiment se voir. L’amour...le vrai...est devenu un luxe. Chacun se protège, chacun calcule, on donne un peu… mais pas trop. On s’attache, mais sans s’engager. On veut recevoir, sans toujours apprendre à donner. Et pourtant, sans amour, rien ne bouge. Sans amour, les guerres gagnent, les familles se brisent, les nations s’effondrent, et les âmes s’éteignent. Le monde ne manque pas d’intelligence… Il manque de cœur. Il faut un amour différent. Un amour qui agit, qui répare, qui guérit. Un amour qui ne parle pas seulement... mais qui se bat. Celui qui nourrit les affamés, relève les abattus, pardonne même quand c’est dur. Cet amour-là, c’est une flamme. Et quand il brûle dans un seul cœur, il peut en allumer mille autres. Mais il ne vient pas de nous. Il vient de plus haut. De Celui qui a aimé le monde jusqu’à donner Son Fils. De Celui qui ne se lasse pas, même qu...

On a le droit d’aller mal. Oui, même quand tout le monde attend notre sourire, même quand nous sommes ceux qui encouragent les autres, nous avons le droit de poser la cape du héros et de dire : « Aujourd’hui, je n’en peux plus. » Il y a des jours où notre corps tremble, où les mots blessent plus que les coups, où nous voudrions juste disparaître dans le silence. Mais écoutons bien : ce n’est pas un péché d’être fatigués. Ce n’est pas une honte de tomber. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons après la chute. Relevons-nous lentement, même à genoux. Crions si nous devons crier, pleurons si nous devons pleurer. Mais surtout, ne lâchons pas la main de Dieu. Car pendant que nous nous battons pour respirer, Lui, Il se bat pour nous. Quand nos âmes hurlent dans le noir, Lui, Il murmure : « Je suis là. » Et soudain, au cœur du chaos, Il nous redresse, nous nettoie, nous fortifie. Ce n’est pas la fin, c’est le début d’une nouvelle page. Car les cicatrices d’hier deviennent les armes de demain...

On connaît tous ce moment ! Tu racontes une histoire à cœur ouvert, pleine d’émotions, de détails, de rebondissements...et la personne te répond juste : “humm…” Tu te dis : “Attends… j’ai parlé pendant 5 minutes, j’ai mis toute mon âme, et tout ce que tu trouves à dire c’est humm ?!” Pire encore, quand tu envoies un long message sur WhatsApp, pas un simple “bjr” hein, un vrai texte inspiré et que la seule réaction que tu reçois, c’est encore ce petit mot sec comme le désert : humm Mais au fond, est-ce qu’on se rend compte que ce genre de réponse peut blesser ? Parce que derrière un message, il y a souvent une émotion, une confiance, une envie de partager. Dire seulement “humm”, c’est parfois comme fermer une porte au nez de celui qui voulait juste être entendu. Bien sûr, tout le monde n’est pas méchant... certains ne savent juste pas quoi répondre. Mais un simple “je te comprends”, “courage”, ou même un petit emoji bien choisi vaut mille humm. Alors la prochaine fois qu...

Samory Touré était un grand chef résistant. Il n'a pas seulement combattu avec des a.r.m.e.s, il a combattu avec la sagesse. Quand il voyait l’ennemi s’approcher, il appliquait la célèbre tactique de LA TERRE BRÛLÉE : détruire tout ce qui pouvait servir à l’adversaire. Beaucoup ont vu cela comme de la perte, mais en réalité, c’était un acte de courage et de résistance. Aujourd’hui, nous sommes face à nos propres batailles. L’ennemi n’a plus toujours un visage, il peut être nos blessures non guéries, nos dépendances, nos relations qui nous éloignent de notre paix intérieure.  Et parfois, pour protéger notre âme, nous devons oser brûler. Brûler les liens du passé, les compromis. Brûler nos mauvaises habitudes, nos liens toxiques, nos peurs , nos doutes…  Brûler ce qui empêche notre élévation  Brûler ce qui nous enchaîne  Brûler les injustices, le découragement, le mal afin que Dieu reconstruise sur des bases solides. Parce que certaines pertes ne sont pas des défaites,...

Nous pouvons fuir tout le monde… mais pas notre conscience. Nous pouvons mentir aux autres, changer de visage, de ville ou de cercle… mais cette petite voix à l’intérieur de nous, nous ne pourrons jamais la faire taire. C’est elle qui nous parle quand tout le monde se tait. C’est elle qui nous rappelle le mal qu’on fait semblant d’oublier. Le vrai courage, ce n’est pas d’affronter les autres, c’est de se regarder en face et de se dire la vérité. Mais souvent, nous fuyons ce miroir, parce que nous savons que la vérité dérange. Oui, il est difficile de se connaître, parce que se connaître, c’est accepter ce qu’on n’a pas envie de voir. Dieu, Lui, ne se laisse pas tromper. Nous pouvons tromper les hommes avec notre apparence, mais jamais Dieu. Alors, arrêtons de fuir. Revenons à nous-mêmes. Revenons à Lui. C’est là que commence la vraie paix. Car il n’y a rien de plus agité qu’une personne qui n’a pas la paix. Cathy Ndo            

Nous vivons aujourd’hui comme si nous n’avions de compte à rendre à personne. On agit selon nos envies, on accumule les biens, on court après les postes, les titres, la reconnaissance… comme si tout cela dépendait uniquement de notre force, de nos diplômes, ou de nos relations. On oublie que sans le souffle de vie que Dieu nous accorde chaque matin, rien de tout cela n’aurait de sens. On voit des gens piétiner leurs valeurs pour grimper plus vite, mentir pour plaire, trahir pour avancer. Certains pensent être malins, mais en réalité, ils s’éloignent de la source de toute sagesse : Dieu. Car quand Dieu retire Sa main, tout s’écroule : les projets, les carrières, les relations, même la santé. La véritable grandeur, c’est de reconnaître que nous ne sommes que des gestionnaires de ce que Dieu nous confie. C’est agir avec droiture, même quand personne ne regarde. C’est servir avec humilité, en se souvenant que tout pouvoir vient d’en haut et qu’un jour, nous rendrons compte de chacun de nos...

Dans la vie d’aujourd’hui, nous sommes souvent confrontés à des pressions invisibles : prouver notre valeur, montrer nos réussites, affirmer notre supériorité. Cette course à l’orgueil peut sembler naturelle, presque inévitable. Mais lorsqu’elle s’installe dans nos paroles ou nos gestes, elle fragilise nos relations, qu’elles soient familiales, amicales ou professionnelles. L’insolence et l’arrogance ne construisent rien ; elles créent des tensions, des malentendus et parfois des divisions profondes. Nous vivons dans un monde où chacun cherche à se faire remarquer. Les réseaux sociaux, le travail, et même les interactions quotidiennes deviennent des terrains où l’ego prend le dessus. Pourtant, la vraie force ne réside pas dans la supériorité affichée, mais dans l’humilité. Respecter l’autre, écouter sans juger, agir avec considération : ce sont là des choix qui exigent courage et maîtrise de soi, mais qui portent des fruits durables. Nos familles, nos communautés et même...

Dans la vie, chacun de nous est appelé à faire des choix décisifs. Chaque jour, nous posons des actes qui révèlent qui nous suivons vraiment : Dieu ou les richesses de ce monde. Certains courent après l’argent au point d’en devenir esclaves, prêts à tout pour en avoir plus, même au détriment de leur dignité et de leur foi. D’autres choisissent de marcher dans la lumière, de bâtir leur vie sur des valeurs solides, et d’honorer Dieu avant tout. Il est donc urgent de prendre position et d’agir. Nos décisions quotidiennes...dans notre travail, nos relations, nos ambitions doivent être guidées par une priorité claire : rechercher d’abord le Royaume de Dieu. Car l’argent peut acheter le confort, mais seule la présence de Dieu apporte la paix véritable et une joie qui demeure. Car au final, il est impossible de rester neutre : « Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne p...

Dans la forêt, chacun suit sa loi. Certains animaux avancent furtivement, comme le renard qui rase le sol à l’aube, évitant les dangers. D’autres, comme le sanglier, foncent tête baissée, creusant leur chemin à travers les obstacles. Il y a ceux qui se cachent, tapis dans l’ombre, et ceux qui chantent leur présence sans peur, comme l’oiseau perché au sommet d’un pin. Cette diversité reflète nos vies humaines : certains avancent dans le silence, d’autres s’affirment dans le tumulte. Il y a ceux qui luttent pour se faire entendre, et ceux qui trouvent leur place en observant, en écoutant. Chacun trace son propre chemin, apprend à tomber, à se relever, à persévérer malgré l'incertitude. Et parfois, entre les racines profondément ancrées et les ailes prêtes à s’ouvrir, il faut choisir. Rester fidèle à ce qui nous a construits, ou s’élancer vers l’inconnu. Mais peut-être que la sagesse réside justement dans l’équilibre : savoir d’où l’on vient sans s’y enfermer, et oser a...

Nous avons toujours le choix... Nous avons rencontré des gens qui nous ont dit : "Je n’aime pas ce que je fais. Je n’aime pas mon boulot. J’aurais voulu travailler ailleurs qu’ici. Et je ne souhaiterais pas que mes enfants fassent les mêmes erreurs que moi. Je suis obligé, parce qu’il faut bien nourrir ma famille." Ces paroles résonnent comme un cri silencieux que beaucoup portent en eux. Mais dans la vie, nous avons toujours le choix. Peu importe les circonstances, nous avons toujours une marge de décision. Ce n’est pas toujours un choix facile. Ce n’est pas toujours un choix immédiat. Mais c’est un choix réel. Parce que nos décisions d’aujourd’hui peuvent impacter nos vies de demain, et parfois même créer des situations malheureuses que nous n’avions pas envisagées. Certains d’entre nous se retrouvent coincés dans des cercles non désirés, des schémas répétés, des réalités qui ne reflètent ni notre potentiel ni nos rêves. Faisons attention à nos choix. Si nous disons...

Dans la lumière divine, le bonheur éclate, Dans les cieux étoilés, son essence éclate. Dieu, l'architecte de l'univers infini, Nous guide sur le chemin de l'amour infini. Sa présence brille dans chaque regard, Dans chaque sourire, dans chaque égard. Son amour inconditionnel nous enveloppe, Nous rassure et nous donne l'espoir et la force. Le bonheur réside dans la foi et la paix, Dans l'acceptation de son plan parfait. En lui, nous trouvons le vrai bonheur, Une joie éternelle, un trésor de valeur. Alors laissons entrer sa lumière en nos cœurs, Et goûtons la félicité, le bonheur à chaque heure. Dieu, source de toute béatitude, Nous comble de sa grâce, de sa plénitude Cathy Ndo              

En ce jour où nos enfants reprennent le chemin de l’école, le ciel nous fait un clin d’œil : c’est aussi la fête de la Nativité de la Vierge Marie. Elle qui a grandi dans la foi, Elle qui a appris à écouter, à obéir, à méditer, Elle qui est devenue Mère, éducatrice, protectrice, Elle qui a vu son Fils marcher vers sa mission… Nous aussi, nous préparons nos enfants à marcher. À apprendre. À se relever. À devenir. Et parfois, comme Marie, nous avançons sans tout comprendre, mais avec foi. Alors aujourd’hui, nous lui confions nos enfants, leurs maîtres, leurs maîtresses, leurs professeurs, leurs écoles, leurs rêves. Nous lui confions nos familles, nos combats du quotidien, notre fatigue silencieuse. Et nous lui demandons : Marie, Maman du Ciel et notre Maman, accompagne chacun de nos pas. Mets ta main dans la nôtre, comme nous mettons la nôtre dans celle de nos enfants. Couvre cette année scolaire de ton manteau. Apprends-nous à aimer, à prier, à tenir bon… Comme toi. En cette rentrée,...

Je veux devenir celle que je suis vraiment. Pas celle qu’on attend, pas celle qu’on façonne, pas cette ombre docile qui se tait pour plaire, qui s’efface pour survivre.   Rester là-bas, c’est mourir à petit feu, chaque jour un peu moins moi, chaque nuit un peu plus vide. C’est sourire sans lumière, marcher sans but, respirer sans vivre.   Alors je me lève. Je prends le risque. Je défais les chaînes invisibles, je brise le silence qui m’étouffe, je quitte les murs qui m'ont appris à douter. Je pars. Vers l’inconnu, peut-être… Mais vers la vie, sûrement.   Et dans mon pas tremblant, je sens une main. Invisible mais certaine. Une voix douce qui murmure : "Je suis avec toi."   Ce que je fuyais était la cage. Ce que je cherche, c’est moi. Et ce que je trouve, c’est Dieu. Cathy Ndo  

Le réflexe de Moro, c’est ce geste instinctif que fait un nouveau-né quand il a peur ou qu’il est surpris. Il ouvre grand les bras, comme s’il cherchait à s’accrocher à quelque chose… puis il les referme brusquement, et il se met à pleurer.   Mais ce simple réflexe nous dit quelque chose de profond : Dès la naissance, l’être humain cherche un appui, un repère, quelque chose de solide à quoi se raccrocher quand il se sent en danger.   Et au fond, ce besoin ne disparaît jamais. On grandit, on change, on apprend à mieux le cacher… mais on reste des êtres fragiles, sensibles, à la merci de nos émotions, de nos peurs, de nos réactions.   Nous sommes tous un peu comme des nourrissons, jetés dans un monde immense qu’on ne comprend pas toujours. On s’agite, on réagit, on cherche du sens, on cherche à se rassurer. Notre vie est souvent guidée par des instincts, des élans, des automatismes ...bien plus qu’on ne l’admet.   Alors peut-être que la vraie force, ce n’est pas de tou...

Dans chaque moment de la vie, nous sommes confrontés à des choix. Certains sont simples, d'autres plus lourds. Mais tous nous rappellent une chose : le sens de la responsabilité est ce qui fait la différence entre subir le monde... ou y contribuer. Être responsable, ce n’est pas seulement obéir à des règles ou accomplir des tâches. C’est prendre conscience de l’impact de nos actes, même les plus petits. C’est ramasser un papier par terre au lieu de l’ignorer. C’est veiller sur ses proches, assumer ses erreurs, respecter ses engagements. C’est aussi avoir le courage de dire non à l’injustice, même quand cela dérange. Prenons un exemple concret. Lorsqu’une crise frappe,  une inondation, une grève, une panne d’électricité,  certains attendent que les choses s’arrangent. D'autres, sans uniforme ni titre officiel, retroussent leurs manches et se mettent à l’œuvre. Ce sont des étudiants qui organisent une distribution de repas, des pères et mères qui trouvent des solutions pour main...

Demain ne m’appartient pas. Aujourd’hui est le seul royaume que je possède, Et pour qu’il soit mien, il faut que j’y sois ... Présente, vivante, entière. Alors je ne m’apitoierai pas sur mon sort, Je ne laisserai ni la peur ni le regret M’enchaîner à ce qui me vole l’instant. Rien n’est plus grand, rien n’est plus noble Que de respirer cet aujourd’hui, De le remplir d’amour, De l’orner de gestes simples, De rires, de larmes, de pardons et de recommencements. La richesse, les voitures, les beaux vêtements… Comme l’a dit Salomon, Vanité des vanités, tout est vanité, Car demain ne m’appartient pas. Et ce que j’accumule aujourd’hui, À qui ira-t-il lorsque je ne serai plus ? Alors je choisis d’investir dans l’Eternel : Dans la chaleur d’une main tenue, Dans la lumière d’un sourire offert, Dans la tendresse qui ne meurt pas. Demain ne m’appartient pas, Mais aujourd’hui… Aujourd’hui est mon héritage, Et j’y mets mon cœur et mon âme, Car c’est tout ce que j’ai, Et c’est assez. Cathy Ndo